Voir tous les sujetsCacher les sujets
Retour à l'accueil

Sommaire

Plusieurs éléments entrent en ligne de compte dans l’estimation du coût, pour un employeur, d’une plainte (recours) en matière de normes du travail.

 

Coût de gestion administrative

Il inclut les frais inhérents à la gestion administrative de la plainte elle-même par l’entreprise.

 

Coût de l’indemnisation

Un employeur reconnu coupable de ne pas respecter la loi n’économisera pas sur les montants dus au plaignant, puisqu’il pourra être tenu d’indemniser la personne salariée.

 

Conséquences financières liées au roulement de personnel

De même, les statistiques de la CNESST démontrent que plus de ¾ des personnes salariées ont quitté leur emploi au moment du dépôt d’une plainte. Dans l’évaluation du coût de gestion d’une plainte, il importe donc également de prendre en compte le coût de remplacement de la personne salariée (recrutement et formation) et cela, dans l’actuel contexte de raréfaction de main-d’œuvre.

 

Les coûts de remplacement de la main-d’œuvre

Des études ont révélé que le coût de remplacement d’un employé varie entre 10 et 30 % du salaire annuel, selon le secteur et l’ancienneté, d’où la nécessité de faire de la fidélisation du personnel une priorité.

En émettant l’hypothèse du départ d’une personne salariée, payée au salaire minimum et effectuant 35 heures par semaine, dont le salaire brut atteindrait ainsi 21 840 $ annuellement, l’employeur devra ainsi, en conséquence, débourser un montant supplémentaire variant entre 2 184 $ (10 %) et 6 552 $ (30 %).

 

Selon le rapport État d’équilibre du marché du travail : diagnostics pour 500 professions, publié jeudi par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, plus de 1,4 million d’emplois « seront à pourvoir au Québec au cours de la période 2017-2026 ».