Retour à l'accueil
Retour au travail
Obligations de l’employeur
- À la fin du congé de maternité, de paternité ou parental, l’employeur doit réintégrer la personne salariée dans son poste habituel avec le salaire et les avantages auxquels la personne aurait eu droit si elle était restée au travail.
- Si le poste a été aboli, la personne salariée visée conserve les mêmes droits et privilèges que ceux dont elle aurait bénéficié si elle était demeurée au travail.
Ces dispositions ne doivent cependant pas donner à la personne un avantage dont elle n’aurait pas bénéficié si elle était restée au travail.
Droits de l’employeur
- Si la personne salariée ne revient pas au travail à la date prévue dans l’avis, l’employeur peut présumer que cette personne a démissionné de son emploi.
- Si une personne salariée désire revenir au travail moins de 2 semaines après son accouchement, son employeur peut exiger un certificat médical attestant qu’elle est en mesure de travailler.
Droits de la personne salariée
Retour au travail devancé
La personne salariée peut revenir au travail avant la date mentionnée dans l’avis donné à son employeur avant son départ pour son congé de maternité, de paternité ou parental. Elle doit faire parvenir à son employeur, 3 semaines avant son retour au travail, un nouvel avis écrit indiquant la date de ce retour.
Retour à temps partiel ou intermittent
Avec l’accord de l’employeur, une personne salariée peut reprendre son travail à temps partiel ou de manière intermittente durant son congé parental.
Hospitalisation du nouveau-né
Dans cette éventualité, la personne salariée peut :
- suspendre son congé de maternité, de paternité ou parental si son retour temporaire au travail est possible pendant l’hospitalisation ;
- fractionner son congé ;
- poursuivre son congé pendant l’hospitalisation.